⏳Temps de lecture : 4 minutes L’activité d’un label est très large, cela va de la création d’un catalogue musical spécifique (ou pas) à un style, la gestion de ce catalogue (aspects qualitatifs, financiers et juridiques, comptables..), la recherche de nouveaux talents, la production, la signature de contrats d’artistes ou d’enregistrement phonographiques..
Il ne faut pas confondre la signature avec un label phonographique et un éditeur. Le premier a en charge l’exploitation commerciale de l’œuvre fixé (support), alors que le second s’occupe des œuvres de l’esprit (auteur compositeur, arrangeur).
Pour créer son propre label, il faudra obligatoirement créer une société (commerciale ou association) qui sera propriétaire du master : la fameuse bande mère de l’enregistrement.
La société, bien souvent de nature commerciale (SA, SARL..) devra signer un contrat d’enregistrement avec l’artiste (DJ, artistes, chanteurs, interprètes..), et ce, même si l’artiste en question détient la totalité du capital de la société ou du label.
La structure juridique peut être très variable en France: association, société, coopérative… sont quelques-unes des formes juridiques que peuvent prendre les labels.
C’est par ce contrat (aspect formel) que l’artiste concède au label l’exclusivité de la fixation de ses œuvres musicales en vue de leur reproduction.
Par la suite, le label peut soit exploiter lui-même ses enregistrements ou bien conclure un contrat de licence. Pour le label, exploiter les enregistrements qu’il possède dans son catalogue est un processus complexe et couteux comme nous l’avons vu ci-dessus. Il devra également payer des droits d’auteur en raison de la reproduction de l’œuvre.