Sommaire et contenu :
- Le droit à l’information est légitime
- Penser à vérifier la fiabilité de la source d’information
- La propagation immédiate d’une rumeur
- Les montages bidons crées de toutes pièces
- La désinformation est plus difficile à déceler
- Les pipeaux qui font actuellement le buzz
- Des sanctions sont prévues par la loi
- Un phénomène générationnel
Nous vous parlons cette fois du pipeau (site dédié à la musique) que subissent parfois les artistes à l’insu de leur plein gré (les infox, l’intox, ou fausses nouvelles).
Il ne s’agit pas de l’instrument de musique que tout le monde connait (flûte champêtre) ou des appeaux pour attirer les malheureux oiseaux qui tombent dans les pièges des chasseurs.
Nous parlons plutôt des petits artifices par lesquels une personne rusée cherche à tromper une autre personne, via des infos bidons.
Si Internet fourmille de nombreuses ressources et d’informations très intéressantes, il est également catalyseur de fake news. On y trouve le meilleur comme le pire, au lecteur de news de prendre le recul nécessaire.
Les fake news ont pour objectif de tromper le lecteur, soit d’influencer son opinion sur un sujet particulier, soit d’accroître de façon déloyale le trafic internet vers des sites web peu scrupuleux.
Il faut absolument reprendre le pouvoir en aiguisant notre
Le droit à l’information est légitime
Une information désigne un ou plusieurs faits que l’on porte à la connaissance du public.
Mais au préalable cette information doit impérativement être vérifiée par la personne qui transmet cette nouvelle, avoir un intérêt pour le public, et être appuyée sur un fait concret et précis.
Dans le cas contraire ce n’est pas une information fiable, c’est l’expression d’un avis qui engage son auteur. C’est la propagation d’une fausse nouvelle plus ou moins crédible (non digne de confiance).
La notion d’information repose sur la relation qui s’instaure entre l’émetteur de la communication et et le téléspectateur, les lecteurs ou les internautes, récepteurs de cette information.
Il faut donc que l’information divulguée soit honnête et conforme à la déontologie de l’information (neutralité et objectivité). Les fondamentaux impliquent le respect de l’information qui doit être libre, honnête et pluraliste.
Les fake news sont des informations inexactes ou mensongères (infos inventées, déformées ou intox). Certaines ont un impact massif et d’autres n’en n’ont pas (e-mail). Internet est surtout un moyen de communication, ce n’est pas un média.
Ces fausses nouvelles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou sur Internet (sites web, réseaux sociaux…). On peut citer aussi l’utilisation du pipeau ou de la tromperie, de l’information fallacieuse, des fausses nouvelles ou informations mensongères.
Généralement, les auteurs de ces fake news sont difficilement identifiables et cela rend plus difficiles les procédures pour diffamation ou calomnie. Lorsqu’on est victime d’une dénonciation calomnieuse ou autres insultes gratuites il ne faut pas hésiter à se rapprocher des instances spécialisées (avocats, associations, police, justice).
Le souci principal est la propagation exponentielle de ces fausses informations à très grande échelle ce qui leur présume, à tort, une certaine légitimé.
Quand certaines fausses nouvelles sont partiellement reprises par des instances officielles ou professionnelles, cela peut aussi amplifier le phénomène qui devient hors de contrôle (influencer des électeurs potentiels, fausses nouvelles alarmistes, fausses théories, forme de chantage, exagérations..).
Penser à vérifier la fiabilité de la source d’information
Il faut toujours vérifier sa source de l’information même lorsqu’on est un simple particulier en quête d’information objective.
Par source d’information il faut comprendre l’origine de l’information obtenue: soit directe via un média reconnu ou secondaire via des sources intermédiaires moins fiables.
Les journalistes essaient toujours de multiplier leurs sources, en faisant en sorte qu’elles soient les plus directes et précises possibles.
Ils vérifient les informations (recoupements des sources) avant de les publier. On peut accorder plus d’importance à une information si elle vient de sources variées et clairement identifiées.
Les autorités mettent à la disposition des internautes un guide d’information des questions à se poser, pour évaluer rapidement la fiabilité d’une source d’information (hors réseaux sociaux).
Concernant les réseaux sociaux et les fausses informations publiées sur internet, il existe une plateforme collaborative contre la désinformation: HoaxBuster est un site web qui répertorie les fake news publiés sur internet. Il y en a un paquet de fausses informations publiées sur le net.
La propagation immédiate d’une rumeur
Le problème de la propagation d’une rumeur sur Internet.
Une rumeur est une nouvelle, un bruit qui court et se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou incertaine et dont la véracité est douteuse.
Les réseaux sociaux et les chaines vidéo (informations sommaires ou paroles invectives…) ne sont pas des sources d’informations en soi.
Les publications que l’on y trouvent peuvent aussi bien venir de sources « réputées » sérieuses que d’internautes mal intentionnés.
Le nombre de partages ou de vues (les likes) sur une publication n’est pas un signe de fiabilité de l’information délivrée par le média.
Cela signifie simplement que l’information fournie fait réagir les internautes. C’est d’ailleurs le but de la manœuvre concernant l’auteur de fake news (titres, images ou messages chocs) pour susciter des émotions.
Les montages bidons crées de toutes pièces
Parfois il peut s’agir de photos retouchées ou de vidéos-montages de faits n’ayant aucun rapport avec un événement précis (manipulation de l’image).
Les éléments sont assemblés ensemble pour travestir la réalité des inexactitudes dans la date des faits, action ou prise de parole étrangère aux faits allégués, assemblages trompeurs etc…
Certaines images deviennent rapidement virales (le fameux buzz) et circulent sans que leurs sources soient mentionnées, et pour cause.
Certains magazines se spécialisent parfois dans la présentation de faits erronés pouvant porter atteinte à la vie privée des personnes photographiées à leur insu, ou dans des situations embarrassantes pouvant prêter à confusions.
La désinformation est plus difficile à déceler
Pour distinguer l’information de la désinformation, il faut pouvoir identifier la source, s’assurer qu’elle est fiable, et déterminer si on a affaire à des faits concrets ou à des opinions.
Il faut aussi s’interroger sur la date de cette information et ne pas se fier au nombre de partages sur les réseaux.
Il faut apprendre à distinguer les sources fiables ou officielles des auteurs anonymes, des rumeurs douteuses. C’est une question d’habitude, un réflexe à adopter.
Beaucoup de rumeurs et de fausses informations diffusées sur Internet sont aussi liées à ce que l’on nomme communément des théories du complot ou conspirationnisme, le complotisme.
Ce sont des thèses dirigées contre des groupes particuliers désignés comme responsables d’une situation dans laquelle ils n’ont rien à voir et dont ils sont parfois totalement étranger.
Il s’agit de récits pseudo-scientifiques, interprétant des faits réels comme étant le résultat de l’action d’un groupe caché, qui « agirait secrètement et illégalement » pour modifier le cours des événements en sa faveur, et au détriment de l’intérêt public.
Incapable de faire la démonstration rigoureuse de ce qu’elle avance, la théorie du complot accuse toujours ceux qui la remettent en cause, d’être les complices de ce groupe caché.
Elle contribue à semer la confusion, la désinformation, et la haine contre les individus ou groupes d’individus qu’elle stigmatise.
Les pipeaux qui font actuellement le buzz
Elle touche tous les types de sujets (notamment au sujet des attentats du 11 septembre aux USA) et même les artistes.
Un exemple plus récent de rumeur et théorie infondée. Nous assistons actuellement à une rumeur autour de la mort de Michael Jackson. Selon cette rumeur, la star de la Pop ne serait pas morte.
Son sosie de l’artiste défunt est si convaincant (voix, gestuelle, ressemblance physique) que les fans du chanteur réclame un test génétique ADN pour attester qu’il n’est pas Michael Jackson.
Bien entendu la personne concernée à tout intérêt à laisser planer un doute même si elle reconnait avoir pratiquer la chirurgie esthétique pour ressembler à son idole.
On peut aussi parfois mentir par omission. Cet exemple montre bien la perversité du procédé de promulgation de fausses nouvelles relayées sur internet ou qui ne sont pas formellement démenties.
Un dernier exemple aussi concernant cette fois les DJs (voir notre article sur le Classement des meilleurs DJ et le Clubbing.
Ainsi DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, né le 26 janvier 1986 à Abidjan et mort d’un accident de la route le 12 août 2019.
Des fans chinois se sont rendus en masse à l’hôpital où se trouvait le défunt DJ ARAFAT pour s’assurer que le DJ était bien décédé.
Le buzz de cette fake news perdure encore sur internet malgré la mort annoncée et confirmée officiellement par les autorités ivoiriennes. Le transfert officiel de la dépouille le jour de son inhumation, n’a apparemment pas convaincu tous les fans.
Des sanctions sont prévues par la loi
Le journaliste (même sous statut de pigiste) est un vecteur d’informations et il se doit (règles déontologiques) de vérifier et de recouper ses informations.
Mais il est parfois difficile d’apprécier exactement la crédibilité de certaines sources : certains informateurs ne souhaitent pas être cités et la référence explicite de l’origine de l’information n’est pas toujours donnée.
Sur Internet, l’abondance des informations diffusées et la multiplicité des émetteurs rendent le repérage et l’origine de ces sources parfois difficiles.
La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a prévu des sanctions, avec le délit de fausse nouvelle (trouble de la paix publique) et le délit de diffamation qui encadrent les choses.
Cette loi permet de traiter le délit de fausses nouvelles, notamment celles susceptibles de troubler la paix publique, la diffamation, l’injure, ou encore le détournement d’informations. Diffuser de fausses nouvelles est une infraction en droit pénal.
Un particulier peut aussi initier une procédure pour diffamation, mais seulement à partir du moment où on porte atteinte à son honneur ou à sa considération, la seule fausseté de l’information ne suffit pas pour engager une action en justice.
Un phénomène générationnel
Concernant la génération dite Y (personnes nées dans les années 90), l’image de soi est omniprésente et les contacts via internet sont multiples.
On ne peut constater qu’un individualisme, un narcissisme et un hédonisme exacerbé, qui appelle à la jouissance pour contrer l’angoisse de la vie ou la solitude.
Nous sommes tous devenus un peu des menteurs. Il n’y a qu’à regarder les images idéalisées de nous-même que nous publions, ces photos retouchées et sélectionnées (peu spontanées ou naturelles) que nous mettons en avant sur les réseaux sociaux.
Nous sommes dans le self-fake. Toute image de soi postée sur les réseaux sociaux est une mise en scène, une construction futile et parfois totalement artificielle. Il ne reste plus qu’a mentir sur notre âge et à ne publier que ce qui nous met en valeur, sous le meilleur angle, et le tour est joué.

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