Sommaire et contenu :
- Les lieux de spectacles sont désormais sans public
- Vous aimez Halloween ou plutôt les bals masqués ?
- Les DJs, les boites de nuit, les Pubs, les concerts et festivals
- Une reprise des activités qui s’annonce longue et difficile
- Des mesures qui sont incompatibles avec l’esprit festif
- Le COVID-19 est un coronavirus très contagieux et mortel.
Les lieux de spectacles sont désormais sans public
🎧 mais oui, mais oui…, la fête est finie. Donne-moi la main et prends la mienne... 🎧
Il va falloir être très patient avant de pouvoir assister de nouveau à un spectacle ou un concert.
Un confinement obligatoire des populations a été instauré un peu partout dans le monde afin de contenir la progression de l’épidémie du coronavirus.
On peut dire que c’est une mesure inédite en temps de paix, même si certains pays ont tardé à imposer cet enfermement ou l’isolement. Idem dans le secteur des transports en crise.
Nous faisons le point sur la situation des Clubs et discothèques..

Dans le secteur musical, la crise sanitaire a entraîné la fermeture de l’ensemble des lieux culturels et musicaux, soit 2970 clubs discothèques et plus de 3 000 bars musicaux.
Et malheureusement cela va durer encore assez longtemps concernant les secteurs considérés plus à « risques » que les autres.
Le respect de nouvelles règles sanitaires et la distanciation sociale sont quasi impossibles à maintenir dans les clubs et discothèques.
En France, les clubs et discothèques représentent 71 % du chiffre d’affaires de l’électro. Un secteur déjà impacté par la crise et les modifications des modes de consommation chez les jeunes.
Vous aimez Halloween ou plutôt les bals masqués ?
Mais le public aura-t-il vraiment envie d’être distancié des autres clients ? Ce n’est pas très convivial surtout avec des masques ou des gants.
Cette situation de pandémie met aussi en péril la filière du spectacle vivant dans son ensemble, et en particulier la situation des artistes DJs qui se retrouvent brutalement confrontés à une situation de grave précarité.
Les DJs, les boites de nuit, les Pubs, les concerts et festivals
Les festivals, spectacles, les concerts, shows et salons, les tournées prévues, sont annulées et reportés à des dates ultérieures (plusieurs mois).
La plupart des grands DJs internationaux ont préféré annuler leurs résidences d’été à Ibiza ou ailleurs, les concerts prévus. Les artistes et DJs répondent toujours présent pour faire danser les gens, mais certainement pas pour les rendre malades.
Les lieux de spectacle prennent contact avec l’ensemble des clients producteurs et organisateurs pour envisager, en étroite collaboration avec eux, le report des concerts dans l’intérêt des artistes et de leurs fans. C’est-à-dire des dates éloignées.
A moins d’assister a un show depuis le balcon de son hôtel avec un DJ qui joue en extérieur depuis le haut d’un immense immeuble, on voit difficilement comment respecter les mesures de distanciation avec le public.
En dépit des aides des différents Etats, de nombreux DJs sont plongés dans la précarité sans perspective de retour à la normale, avant de nombreux mois. L’absence d’un statut réel de la profession de DJ précarise davantage les artistes.
Plus un artiste est spécialisé dans un créneau artistique et plus le problème est gênant. De nombreux DJ tournent de Clubs en festivals, d’avions en studios, de tournées en promos.
Mais pour un DJ beaucoup moins célèbre, qui vogue de boîte de nuit en boîte de nuit selon les périodes de l’année, son cachet variable (500 à 1500 euros) est tombé à zéro du jour au lendemain.
L’ère du streaming qui ne rapporte pas grand-chose aux artistes (perception de droits réduits) mais cela permet néanmoins de se faire mieux connaître.
En outre et depuis leur fermeture « forcée » du fait de la pandémie de coronavirus, les bars et Clubs discothèques de la planète sont durement touchés.
Pour les responsables de l’évènementiel nocturne, les fermetures imposées à tous les établissements festifs ou de spectacles, ont entraîné une chute vertigineuse et soudaine de leurs revenus.
Pendant la durée des fermetures, les loyers, les charges de personnel, les droits SACEM et autres continuent de courir, et la plupart des assurances ne prennent pas en compte le manque à gagner (perte d’exploitation).
Certes, des aides de l’Etât sont prévues dans de nombreux pays pour les secteurs touristiques, événementiels ou culturels. Mais les entreprises du secteur auront beaucoup de mal à retrouver une activité régulière normale.
Généralement, les contrats d’assurances qui comportent la garantie des pertes d’exploitation conditionnent sa mise en jeu à un préalable : que l’arrêt d’activité soit consécutif à un sinistre matériel indemnisable prévu par le contrat.
Or, les polices d’assurances excluent souvent l’indemnisation des conséquences d’une épidémie ou d’une pandémie.
Une reprise des activités qui s’annonce longue et difficile
Les gérants de clubs ou de festivals sont très inquiets sur le devenir de la fréquentation de leurs établissements au sortir de cette pandémie qui va changer la donne.
Même si la fermeture prolongée des établissements recevant du public est tout sauf une surprise, elle est très difficile à vivre pour tous.
On peut se demander si les modes et habitudes de déplacement ne vont pas changer non plus, car il y a une prise de conscience générale.
Le secteur des transports (maritime, ferroviaire, routier, aérien) est aussi très impacté et les mesures de restrictions prises pendant un long moment, ne vont pas favoriser les échanges internationaux ni le tourisme.
Si l’on se base sur les recommandations des scientifiques du monde entier, les discothèques et clubs devront probablement respecter des mesures de sécurité drastiques supplémentaires pour protéger les personnels et le public.
On peut citer les mesures barrières et de distanciation physique, la surface ou l’espace minimal imposé par personne, la circulation restreinte des flux de personnes sur les sites, les équipements spécifiques de protection, de prise de température aux entrées, la désinfection régulière des lieux.
Tout ceci afin d’éviter une potentielle contamination au Covid-19.
Sans remettre en cause l’utilité de telles actions, les mesures de distanciation sociale sont très contraignantes pour les établissements de spectacle.
Certaines petites salles de spectacle envisagent même des solutions en limitant leur jauge à moins de 1000 spectateurs, et en proposant par exemple deux représentations dans le même soir.
La négligence peut entraîner une explosion des infections et contaminations. A titre d’exemple, on peut citer la Corée du Sud qui vient de décider de la fermeture des bars et discothèques (c’est la seconde fois.) de la capitale (Seoul) le 10 mai 2020, en raison de l’apparition d’un nouveau foyer de contamination au coronavirus.
En effet, un fêtard de 29 ans a été testé positif après avoir fréquenté cinq clubs et bars dans l’un des quartiers branchés de la ville. Les autorités estiment à 7 200 le nombre de personnes ayant également fréquenté les cinq établissements et donc susceptibles d’avoir été contaminés, ou porteurs asymptomatiques du virus.
Un autre dilemme à résoudre pour nos gouvernants : jusqu’où doit-on accepter une sévère récession pour sauver le plus de vies possible ?
La récession est historique. Au niveau mondial, nous avons déjà dépassé la récession qui a été consécutive à la crise financière de 2008.
Des mesures qui sont incompatibles avec l’esprit festif
Mais comment assurer les gestes barrières et la distanciation dans des endroits où les gens sont habituellement collés les uns aux autres, et souvent transpirants ?
Il faudra distancer les spectateurs (au moins un mètre entre les personnes), port d’un masque conforme aux normes, lavage des mains à l’entrée des clubs, nettoyage-désinfection et ventilation des salles entre chaque évènement, occupation d’un siège sur deux (personnes positionnées en quinconce).
Il y a aussi une limitation des rassemblements de personnes (pas plus de 100), le marquage spécifique au sol, un contrôle de la température des clients, des procédures d’admission évitant les contacts, une désinfection systématique du mobilier et des surfaces en contact etc.
Cela engendre des coûts supplémentaires et il va falloir faire un effort de pédagogie pour expliquer ces mesures mal comprises et qui risquent d’être mal appliquées.
De plus, l’application de toutes ces mesures de distanciation sociale pourrait entraîner une hausse des prix pour compenser la baisse inéluctable du seuil de rentabilité de toutes les entreprises.
Dans l’attente d’instructions officielles des autorités et d’un guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités. Il faudra encore patienter longtemps pour s’amuser et faire la fête, en boite de nuit, fermées depuis des mois..
Tous les pays n’ont pas adopté non plus des mesures de confinement drastique. Plusieurs frontières restent fermées jusqu’à nouvel ordre et il faudra que tous les pays harmonisent les mesures sanitaires, avec leurs voisins.
Aucun traitement ou vaccin pour l’instant. Une stratégie de prévention pour gagner du temps, car il n’existe pas encore de médicament créé spécifiquement pour s’attaquer au Sars-CoV-2.
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due à un coronavirus découvert récemment.
Le virus qui entraîne le COVID-19 se transmet principalement par les gouttelettes produites lorsqu’une personne infectée transpire, tousse, éternue, ou lors d’une expiration.
Ces gouttelettes sont trop lourdes pour rester dans l’air et tombent ainsi sur le sol ou bien sur toute surface proche. Les virus peuvent rester actifs plusieurs heures sur des surfaces ou dans l’air.
On peut être infecté en respirant le virus si l’on est à proximité d’une personne malade, ou bien en touchant une surface contaminée puis ensuite nos yeux, notre nez ou bouche.
Il reste à espérer que l’épidémie soit endiguée le plus rapidement possible, avec des traitements, et un vaccin vraiment efficaces pour ramener les différents pays à une situation plus normale.
Gardons aussi à l’esprit la possibilité qu’un prochain nouveau virus puisse surgir dans les mêmes conditions, et avoir les mêmes impacts négatifs. Il faudra pouvoir faire mieux et donc, dores et déjà, en tirer des leçons.
Plus de 4,2 millions de cas de coronavirus ont été officiellement déclarés dans le monde, Chine incluse, dont plus des trois-quarts en Europe et aux Etats-Unis. Au moins 4.001.437 cas d’infection, parmi lesquels 277.127 décès, ont été recensés. Les Etats Unis (USA) sont lourdement touchés par la pandémie.
Ensuite c’est l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Russie, la France et l’Allemagne.
Ci dessous une parodie sur les mesures de protection dans les Clubs: