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Comment expliquer le déclin des discothèques dans les campagnes ou limitrophes aux capitales ?
Des normes de sécurité contraignantes, des investissements trop lourds, une conjoncture économique difficile, une offre dans les autres pays qui est vraiment très compétitive.
Des jeunes qui forgent autrement leur éducation musicale puisqu’ils ont accès à toutes les musiques et vidéos clips sur Internet.
C’est un triste constat pour l’événementiel nocturne.On assiste à une hécatombe au niveau des fermetures d’établissements.
Une disparition également accélérée par une réglementation très stricte pour tous les établissements de nuit (bar, discothèque, clubs, restauration…), et à l’augmentation des fermetures administratives.
Les discothèques ferment alors que les festivals innovent
Il faut désormais tenir compte des contraintes économiques et administratives plus pesantes que jamais sur les charges d’exploitation.
Par exemple, l’application de la loi anti-tabac et ses contraintes, les nouvelles normes d’isolement acoustique, normes d’aération et de sécurité. Les clubs et discothèques subissent une inflation des réglementations ce qui impact aussi les résultats de leurs bilans comptables.
A cela s’ajoute également les attentats terrostistes de PARIS et les mesures de prévention nécessaires et couteuses pour rassurer la clientèle (contrôles des sacs, mesures préventives…), les mouvements sociaux à répétition.
Il faut citer aussi la pandémie de Covid 19 ce qui a entraîné la fermeture totale de toutes les discothèques du monde pendant plusieurs mois. C’est dramatique pour la profession.
Compter sur un Etat providence (les aides) est illusoire car une nation ne peut pas systématiquement intervenir ou financer les entreprises commerciales en difficultés, aider, intervenir, ou accompagner.
La plupart des pays occidentaux ont aussi restreint la notion d’Etat providence depuis l’âge d’or des fameuses années les « 30 Glorieuses entre 1946 et 1975 » (forte croissance économique).
Il y a une limite dans la répartition du budget de l’État entre les différentes politiques, les priorités des gouvernements et les actions mises en place grâce à nos impôts.
De plus les jeunes noctambules préfèrent désormais les clubs et discothèques des centres-villes aux grands complexes de périphérie ou de campagne. Les discothèques de province sont désertées les unes après les autres.
La clientèle voyage beaucoup plus et davantage qu’auparavant grâce aux tarifs aériens low-cost et aux réservations via internet à prix avantageux.
Certaines agences de voyages opportunistes l’ont bien compris et proposent des formules tout compris à des prix cassés. Il y a un changement générationnel, désormais un fêtard n’hésite plus à bouger et à profiter de tout, à moindre coûts.
Les 4 générations actives et leurs codes:
Selon la cible ou stratégie commerciale il faudra s’adapter à ces catégories pour trouver les clients et les fidéliser au maximum.
ll faut combler le fossé entre les générations en matière de communication avec les clients en servant toutes les générations, sur tous les canaux. Chaque génération communique différemment de la précédente.
Des technologies de communication et des nouveaux canaux apparaissent sans cesse, ce qui oblige à repenser sa stratégie de communication avec ses clients tous les 2-3 ans.
Il faut garder à l’esprit qu’actuellement les Millennials et la génération Z représentent le plus grand pourcentage de la population.
Les sociologues distinguent notre société actuelle en 4 types de générations bien différentes :
- La génération des baby-boomers, c’est-à-dire des personnes nées entre 1946 et 1965.
- La génération X, c’est la génération des personnes nées entre 1965 et 1980.
- La génération Y, ceux nés entre 1980 et les années 2000.
- La génération Z, les personnes nées à après les années 2000.
Un changement générationnel à prendre en compte
- Décryptage des codes générationnels et des comportements:
L’offre proposée par les discothèques (en terme de nombre) était bien souvent trop importante et ne s’est pas bien adaptée à la baisse du pouvoir d’achat (crise économique mondiale).
Certains tarifs ou admissions sont encore en décalage par rapport aux dernières générations. Celles qui font davantage la fête que leurs parents.
Une génération qui a grandi avec plus d’avancées technologiques que les autres. Elle présente un mode particulier de gestion de ses intérêts, une manière d’entreprendre et un style particulier de vie et de travail.
Cette génération fait passer le travail au second plan (refus de travailler durant les fêtes, la nuitée ou les WE).
Ils considèrent que « travailler dur » n’a pas été bon pour la santé et la vie personnelle de leurs parents (les fameux baby-boomers). Pour eux le travail n’apporte pas obligatoirement la sécurité et un épanouissement (licenciements, conflits, chômage, âge de départ en retraite repoussé…).
Par conséquent ils sont beaucoup moins fidèles et moins loyaux que les générations précédentes.
On constate qu’ils priorisent souvent leur bien-être matériel, se montrent individualistes et hédonistes (recherche du plaisir et évitement de la souffrance). Ils sont routards ou globe-trotters (voyagent de façon autonome et à peu de frais) et avides d’en connaître plus sur le monde.
Ils planifient leurs actions plutôt à court terme et non dans la durée. La technologie est leur principal mode de communication. Si une majorité des jeunes sont accros aux marques, ils ont du mal à l’avouer.
Le shopping et la consommation sont vécus comme un loisir à part entière que les jeunes pratiquent surtout entre amis ou copains. Les principaux financiers des ces investissements restent les parents avec des budgets qui explosent pour leurs enfants.
Ils sont pauvres en compétences relationnelles individuelles. Leur attitude vis-à-vis des nouvelles technologies (smartphones, internet, réseaux sociaux, téléchargements etc…) est addictive.
Ce sont les parents qui paient les dépenses et sorties, et de plus en plus, ce qui génère des tensions familiales. Ils sont virtuoses dans l’utilisation des nouvelles technologies et connectés en permanence.
Une modification radicale du mode de consommation
La clientèle des discothèque Française migre sans hésiter en Espagne, en Belgique, en Angleterre ou en Allemagne. Des pays situés à quelques heures de vol, voire moins.
La tendance est à l’évasion, à l’événementiel, aux entrées gratuites, aux prix réduits. Les frontières n’ont plus de limites.
Les jeunes fêtards préfèrent désormais se rencontrer sur les réseaux sociaux pour draguer ou faire leur affaire. Les rencontres se font de moins en moins en boîte de nuit, d’ailleurs les sites internet et les applications internet foisonnent de possibilités.
Aujourd’hui, les jeunes ont une vision qualitative de la musique, ils ont une certaine culture musicale.
Quand ils sortent d’un bar ou d’un restaurant, les jeunes veulent aller dans une boîte plutôt située en centre-ville et sans avoir à prendre une voiture pour des raisons de commodités, de sécurité, et d’alcoolémie (risques d’accidents et de contraventions, immobilisation du véhicule etc…).
Comme pour internet et la musique, il existe de nouveaux modes de consommation. Les fêtards préfèrent s’enivrer rapidement et n’hésitent plus à transporter les bouteilles d’alcool avec eux pour économiser.
Le bruit et les nuisances générées par la clientèle parfois éméchée exaspère les riverains ce qui cause bien des soucis administratifs et juridiques aux responsables des Clubs. De nombreux soucis de nuisances sonores, d’alcoolémie, de délinquance…
Les festivals, scènes de spectacles et de divertissement, les discothèques, ont tous été contraint à des annulations à la suite des mesures prises pour lutter contre la pandémie du coronavirus en 2020 (le COVID 19).
La totalité des clubs et discothèques ont annoncé la fermeture de leurs portes pendant un long moment ce qui a un impact économique certain.
Les discothèques avaient su se substituer aux bals d’antan, c’est désormais les festivals qui se substituent au Clubbing.
Les festivals tirent leur épingle du jeu
Les festivals musicaux ont du succès et affichent bien souvent complet avec un nombre important d’entrées, les plus grandes stars mondiales en line-up et des effets scéniques époustouflants.
On remarque aussi une très grande densité et diversité (extension à toutes les formes d’art) dans l’organisation, une augmentation vertigineuse du nombre de festivals en plein air et sur plusieurs jours.
Les spectacles en plein air sont une rare niche prospère dans une industrie musicale en récession. L’industrie musicale a toujours connu des passages difficiles relatifs à d’importants changements techniques et économiques.
Dans les années 2000 les ventes mondiales de CD ont connus des reculs importants, l’importance du piratage notamment sur internet (nouveaux médias) explose.
A cela, s’ajoute les habitudes de gratuité acquises par les consommateurs qui téléchargent sons et vidéos sans modération, l’offre de téléchargement légal qui reste encore restreinte, baisse des ventes, piratage etc…
La filière musicale a opéré un virage certain et exploite désormais les artistes comme des marques. Afin de dégager du profit, le producteur de musiques devient à la fois éditeur, organisateur de concert, patron de salle, manager…
Les majors couplent et font coïncider les apparitions de leurs artistes avec la promotion de leurs albums et de leurs tournées.
Mais beaucoup de festivals associatifs ou privés font face à la même fragilité financière, une rentabilité directement liée au nombre de spectateurs payants.
Les budgets sont difficiles à tenir en raison de l’inflation des cachets des stars qui font exploser les coûts artistiques. Ils s’agit d’artistes très populaires capables de drainer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs à eux seuls.
A défaut de subventions, il faut donc que les organisateurs courtisent des sponsors privés et de nombreux fans pour faire tourner la billetterie au maximum des capacités possibles.
Cela implique de prévoir une programmation exceptionnelle et d’offrir la possibilité de voir sur un même lieu un nombre important d’artistes et de stars.
La possibilité de permettre aux festivaliers de s’évader un moment pour décompresser sans distinction au niveau de son statut social, il y a moins de barrières et de tabous.
L’anonymat est de rigueur et les individus s’enthousiasment pour n’importe quel artiste sur scène par un effet de « contagion » collective, ils sont libres le temps d’un instant plein d’émotions ressenties.

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Aprés le Queen des Champs Elysees il y a quelques temps, je pense que vous êtes tous au courant maintenant que le VIPROOM de paris ferme définitivement ces portes !