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Payer ou pirater de la musique via le streaming, deux procédés ou modes de consommation aux antipodes.
Désormais, l’offre légale semble prendre l’avantage sur la copie illicite, au niveau des nouvelles tendances de consommation de la musique digitale via Internet.
D’une manière générale, on peut dire que la musique téléchargée sur internet est légale, mais c’est la copie illicite et son recel qui pose un problème.
Le streaming
La musique diffusée en « streaming » permet d’écouter via internet et en flux continu des titres musicaux ou des clips vidéos. La technique du streaming permet en effet de diffuser un flux visuel ou sonore, l’écoute se fait au fur et à mesure de la diffusion du flux.
En mode streaming, on ne peut pas copier la musique sur des disques durs ou autre support informatique, sauf si on a payé les titres et que l’on utilise un logiciel spécialisé pour graver un titre préalablement téléchargé.
De même, l’écoute du même flux sur plusieurs appareils différents à la fois (simultanément dans un même foyer) n’est pas possible, mais on peut procéder à une installation du service sur plusieurs appareils différents (limitation).
Il s’agit d’une nouvelle tendance de consommation concernant la musique numérique, les solutions de stockage en ligne (Cloud) permettent d’ailleurs aux utilisateurs de consulter en streaming les morceaux de leur bibliothèque musicale personnelle, partout et n’importe où, à la maison ou en déplacement.
Un phénomène qui prend de l’ampleur.
Les consommateurs privilégient désormais davantage l’accessibilité et la disponibilité des musiques en ligne, plutôt que la possession d’un titre ou encore d’un support CD ou DVD.
La musique diffusée en streaming (lecture d’un flux) sur le web permet une lecture directe, alors que la musique disponible en téléchargement (copie de fichiers) permet de rapatrier un titre directement sur son disque dur ou tout autre support de fichiers audio ou vidéo (smartphones, lecteurs mp3, tablettes, ordinateurs, clefs USB..) pour une utilisation ou écoute ultérieure.
Mais il faut bien choisir son format fichier audio en ce qui concerne la qualité d’écoute.
Dans le domaine de la musique diffusée en streaming (gratuite ou payante) la concurrence est très importante, il y a pléthore de plateformes de téléchargement avec des interfaces plus ou moins bien réussies et des catalogues plus ou moins complets.
Depuis quelques mois, le marché mondial de la musique a été boosté grâce à une croissance de l’utilisation du streaming légal payant, et le recouvrement des redevances SACEM est également en augmentation.
Ces services qui proposent des flux de musique digitale donnent un accès immédiat à de riches catalogues de titres audio ou vidéo.
Dans ce domaine, il existe de multiples formules gratuites (accès partiel ou limitatif) ou options payantes, des plateformes légales et celles qui sont des plateformes dites illégales (siège social des entreprises basé dans un pays et serveurs de données loués dans d’autres pays, non respect de la réglementation ou du droit..).
Cette remarque s’applique également à la VOD (services de vidéos à la demande), à certains jeux en ligne ou livres en téléchargement. Via un smartphone ou un téléphone mobile, il est ainsi possible de télécharger gratuitement toutes sortes de fichiers et de les partager en envoyant des liens par mails à ses connaissances.
Il faudra simplement télécharger au préalable un lecteur de type VLC afin de pouvoir lire les fichiers. Un des sites internet le plus connu est Mega, il permet le stockage en ligne de tous types de fichiers via un PC ou un smartphone.
Les plateformes de téléchargement de fichiers audio
Pour simplifier, disons que les plateformes légales sont les plateformes qui sont respectueuses du droit des auteurs, des artistes ou des ayants droits.
Lorsqu’un service applique une politique responsable de respect du droit d’auteur (lois sur le copyright) il le mentionne la plupart du temps de façon très détaillée et bien au-delà du simple formulaire de signalement des abus en matière de droit d’auteur.
Au niveau des plateformes illégales, le catalogue est très diversifié et complet puisqu’il est fourni par les nombreux utilisateurs de ces services qui profitent de l’accès immédiat aux nouveautés dés leurs sorties.
Cependant, la qualité audio n’est donc pas du tout homogène sur l’ensemble du catalogue et certains titres sont parfois inscrits plusieurs fois. La continuité et la maintenance du catalogue sont aléatoires.
En dehors du risque légal (infraction pénale, contrefaçon ou non-respect du droit des auteurs), il existe également des risques informatiques induits et liés à ce mode de distribution peu fiable sur internet : virus, programmes malveillants ou malicieux installés à l’insu de l’internaute: ver, cheval de Troie, spyware, logiciels publicitaires, ouvertures intempestives de fenêtres pop-up ou pop-under etc..
Les plateformes techniques qui hébergent des contenus illicites ou douteux peuvent être poursuivies pour complicité de contrefaçon.
La tendance actuelle des Autorités est à la recherche de compromis et à la généralisation des pratiques de retraits volontaires et durables des contenus illicites utilisés par ces plateformes. Les instances privilégient désormais l’autorégulation, la responsabilisation, plutôt que la répression systématique.
Pour que vive la musique et les auteurs
La grande majorité des plateformes qui diffusent légalement et gratuitement leurs flux ou leurs catalogues, subordonnent l’écoute de ces flux par des coupures publicitaires.
De plus, le temps d’écoute est plafonné mensuellement, la qualité audio est nettement moins bonne que dans les formules payantes (format des fichiers et type d’encodage en kbit/s). Enfin, le flux d’écoute musicale est disponible uniquement sur un ordinateur.
Pour en lever ces restrictions et inconvénients, les formules payantes disponibles sur le marché sont adaptées et elles permettent une utilisation illimitée (24h/24) mais pas sur tous les types d’appareils car cela dépend du service payant souscrit (PC, Mac, Android, iOS..). Il faut donc vérifier ce point afin de savoir si l’on peut accéder au service sur plusieurs types d’appareils à la fois.
Toutes les plateformes payantes ne se valent pas, car tous les artistes ne figurent pas obligatoirement dans un catalogue et certains catalogues sont plus ou moins complets.
Le streaming permet de découvrir de nombreux titres ou artistes; le système suggère des affinités et similarités en fonction de ses goûts musicaux, ce qui est très judicieux.

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Le streaming permet la lecture d’un flux audios/vidéos à mesure qu’il est diffusé. Il s’oppose à la diffusion par téléchargement préalable de fichiers audios ou vidéos.
l’écoute en streaming, ça fini par trop ressembler à de l’écoute de la radio, c beaucoup moins compliqué, et ça ne coûte rien en plus d’être disponible partout la radio.